LES QUESTIONS ET LES
RÉPONSES NORMALES ET HABITUELLES
SUR LE PROJET
Il va de soi que si ce qui est dit ici se trouve être en contradiction avec la loi ou si des personnes ne sont pas d'accord, sur le fond ou sur la forme, le meilleur moyen de nous en faire part est de nous joindre, par la Rubrique Contact, sur la page d'accueil.
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Il est toujours désagréable de ne pas mettre sur le site des objets qui ont été aimablement envoyés par de sympathiques correspondants. C'est une cause de "fâcheries", qu'il faut éviter autant que possible. Voici ce qu'il en est.
Le titre du site : Objets Architecturaux Datés
et Signés, dans sa concision, cerne relativement bien le sujet:
Objet : chose définie par sa matière, sa forme, sa couleur
(Larousse). On aurait pu dire "élément".
Architecture : art de bâtir et d'orner les édifices
(Larousse)
Date : Indication du jour et de l'année ... (Larousse)
Signature : nom ou marque d'un personne .... (Larousse).
Paraphe : signature abrégée ... initiales... (Larousse)
Tout est dit ou presque. Pour nous on n'aura, la plupart du temps, que
l'année.
Il faut bien voir que le site est parti d'une idée
généalogique : nos ancêtres ont mis (ou fait mettre par un homme du métier)
leur signature, en quelque sorte, en écrivant leurs noms ou en mettant leurs
initiales. Ces signatures étaient en Bretagne essentiellement sur des linteaux,
d'où le nom
du site.
Mais je me suis rendu compte que le nom seul n'était pas suffisamment explicite
alors le libellé exact est devenu "OBJETS ARCHITECTURAUX DATES ET
SIGNES".
Et pour qu'il y ait signature (initiales, nom complet, armoiries, ...), il faut
évidemment, et impérativement en ce qui concerne l'objet du site, que la
personne "mentionnée" ait été présente au moment où l'objet a
été réalisé, par lui ou pour lui.
Cette restriction permet d'éliminer : tombes, gisants, plaques commémoratives
etc... qui ont été mises après le décès des personnes et cela restreint à
un sous-ensemble raisonnable d'inscriptions, bien que déjà lourd.
Un cas particulier est constitué par les plaques ou inscriptions des architectes. J'ai assez longuement hésité. Il faut dire que là on se trouve dans le cas général des "FAIT PAR". Alors j'ai fait un choix, quelque peu subjectif. Je ne les prends pas dans la mesure où les "objets" en question ne sont pas des oeuvres manuelles mais intellectuelles. Je veux dire par là que si, sur un calvaire, un linteau, un meuble ..., il est mentionné "FAIT PAR" c'est bien l'artisan qui a fait le travail, je le vois en train de travailler, avec ses outils, je le sens proche de l'objet, pour moi il est là, avec l'objet. Ce que je sens moins bien pour un immeuble. Par contre si un ouvrier a mis sa signature quelque part, marque de tâcheron évoluée, alors je prends. On trouve ainsi des noms sur des poutres, sous des escaliers ...
Et pour les objets "mobiles"?, dont un cas particulier est le mobilier : armoires, bahuts, coffres, tonneaux,poêles, .... En principe on ne les prend pas car, justement du fait de leur mobilité, on n'est jamais sûr de les retrouver. Mais on en prend malgré tout certains pour donner envie à d'autres personnes de s'y intéresser et pour montrer qu'une coutume et un savoir-faire ont existé dans telle région ou commune ... Mais ce ne sera pas systématique et encore moins exhaustif.
Ponctuellement, et dans le même ordre d'idée, des objets "hors sujet" pourront être pris du fait de leur beauté ou de leur originalité. Là c'est très subjectif!
On prendra tout ce qui correspond au thème, quelque
soit le matériau.
Il est évident que cela n'enlève aucunement l'intérêt que peuvent avoir
d'autres témoignages du passé. Je pense qu'un site communal rassemblera tout
le patrimoine local et que d'autres sites comme le mien y puiseront ou y
apporteront des objets particuliers. Je pense que tout cela est
complémentaire. Retour début de page.
A qui appartiennent les informations mises sur Internet dans ce projet?
Toute information, de tout ordre, appartient à celui qui l'a créée,
découverte et/ou la possède d'une façon générale.
On se trouve ici, en gros, devant deux cas :
A. Les textes et la description du
linteau seul.
Dans la mesure où ces éléments sont visibles depuis une voie ou depuis un
espace publique, on peut dire que cela "appartient" à tout le monde,
et appelons les "objets publics". Ce ne serait pas le cas si on devait
s'introduire dans une propriété privée pour voir les objets. Dès lors qu'une
photo, un dessin ou une description cadre parfaitement l'objet, il ne devrait
pas y avoir de problème avec les propriétaires. Le projet vise à la fois à
informer les gens mais également à apporter éventuellement des informations
aux propriétaires des objets physiques concernés : qui étaient les gens
mentionnés. En général tout se passe bien.
Il se peut que texte et description d'un "objet public" proviennent
non pas d'un constat sur le terrain mais d'un livre ou d'une revue, personne ne
pourra d'ailleurs en prouver l'origine, par politesse la source sera
mentionnée.
Si les objets ne sont visibles que dans ou depuis une propriété privée, une autorisation sera demandée au propriétaire. Parfois des explications sont demandées sur la raison de la recherche et il faut dire franchement ce qu'il en est. Pour ne pas être "paperassier", cette autorisation ne sera que verbale et mention du caractère privé sera faite. On compte sur la politesse et la bonne éducation des personnes qui voudront par la suite voir les objets, pour ne pas déranger les propriétaires et se satisfaire des objets publics sauf raison particulière
B. Les photos et les dessins des
objets (images dans la suite du texte)
Vis-à-vis des propriétaires, et si l'image cadre parfaitement l'objet, on se
trouve dans le cas ci-dessus.
Vis-à-vis de l'auteur de l'image, il faut
lui demander l'autorisation et mentionner son nom s'il le souhaite. Si la photo
est extraite d'un livre ou d'une revue, et s'il s'agit d'un extrait très
ponctuel d'un livre non dédié à ce seul sujet, traitant d'un sujet plus
vaste, on peut penser qu'il y a "renvoi d'ascenseur", et que ça doit
suffire, si les références de la revue ou du livre sont mentionnées. Par
politesse on en parlera à l'auteur dès lors que l'on aura ses coordonnées.
Celui-ci peut en outre posséder des informations non encore publiées qu'il
pourra aimablement mettre à disposition.
S'il s'agit d'un livre ou d'une revue dédié à ce sujet, il ne semble pas
qu'il y en ait au moment de la création de ce site, il faudra réagir selon le
cas, car rien ne prouve après tout que ce site n'a pas donné des idées, et
c'est tant mieux. De toute façon courtoisie et bonne entente seront de mise.
Les images peuvent être prêtées par leurs auteurs et placées physiquement sur le site de façon temporaire. Elles pourront être reprises à tout moment et des liens pourront alors être créés vers d'autres sites selon le souhait des auteurs. L'auteur et lui seul, dès lors qu'il est mentionné, pourra se servir de ses images publiées s'il le souhaite.
Les images en provenance des responsables d
e ce site sont en principe libres de droit. L'Association, à créer, qui prendra en charge le site aura à prendre des décisions sur ce point. Si un auteur, personne physique ou association, n'est pas mentionné, dans une des rubriques commentaire ou crédit biblio/photo, la photo provient, sauf erreur, des responsables du site. Par politesse il est souhaitable de prendre contact avec nous, sachant que la banque de données à disposition peut contenir d'autres photos de l'objet. Retour début de page.Dans le cadre du projet qui nous intéresse, inscription sur une maison individuelle, on peut considérer qu'il s'agit des initiales du propriétaire de la maison et de son épouse éventuellement.
La première question qui se pose est bien évidemment celle d'un réemploi de l'objet, qui proviendrait d'ailleurs. Parfois, si le réemploi est récent, on peut savoir son origine.
Si on a les initiales du couple, donc 4 lettres, l'ordre est Prénom et Nom de l'époux, Prénom et Nom de l'épouse.
Si la table ou le registre des mariages existe dans la commune, ce serait bien extraordinaire de ne pas retrouver un couple ayant ces initiales, et dont le mariage soit antérieur à la date sur l'objet, à moins que le couple se soit marié ailleurs !
S'il n'y a que deux initiales, ce sont celles de l'homme : Prénom et Nom. On recherchera les mariages où l'homme a ces initiales.
Ensuite, s'il y a incertitude ou pour contrôle, on regarde les baptêmes à partir de la date possible de mariage. Si le lieu-dit a été indiqué sur les actes, c'est gagné presque sûrement, à moins de jouer de malchance et que deux hommes ayant les mêmes initiales aient eu des enfants à cette période dans le même village.
Parfois les lieux-dits de naissance ne sont pas indiqués, mais ils peuvent avoir été mentionnés lors des décès et comme malheureusement de nombreux enfants mourraient avant dix ans, on peut aussi effectuer un recoupement avec les initiales des pères d'enfants décédés.
A partir de 1850, peut-être même avant, et avec l'aide des archives notariales, on doit pouvoir aussi y arriver avec un peu de patience, surtout que les lieux-dits sont toujours indiqués dans ce type d'acte.
Bonne chance ... tout en sachant qu'en généalogie les certitudes doivent toujours être remises en question !!